Même les industries traditionnelles s’y mettent. Le chausseur Eram vient de dévoiler en grande pompe (au CES de Las Vegas) sa chaussure connectée (info ici) et saute ainsi à pieds joints dans le monde (merveilleux ?) des objets intelligents. On pourrait voir dans ce produit un nouveau gadget ou un coup de com. Il y a sans doute un peu de cela… Mais cette initiative marque bien le virage technologique que prennent les industriels, saisissant ainsi l’occasion de travailler avec des start-up, d’apprendre à leurs côtés de nouvelles façons de faire… et d’intégrer des technologies qui seront incontournables dans 5 ans. Ils ont tous pris conscience qu’au-delà du service qu’il propose, l’objet connecté donne la possibilité aux marques de rester en contact avec leurs consommateurs, d’apprendre comment ils se servent d’un produit, de récolter des données, de garder le lien… Le rêve enfin réalisé du directeur marketing.
Nul doute que de nombreuses enseignes de l’ouest cogitent en ce moment même à la création de nouveaux services « connectés », histoire de coller à l’atmosphère « disruptive » ambiante. Et si Le Noble Age devenait un champion de la Silver Economie, Dorel une référence dans l’univers du bébé connecté ? Un exercice de prospective que nous avons tenté et que vous pourrez découvrir dans le prochain Mag Com&Médias (Parution début février).