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Mobilité, évolution… Les gens de la com ont la bougeotte

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Com&Médias publie une enquête inédite sur l’emploi et les salaires dans le secteur de la communication. Des premiers chiffres concernant le grand Ouest (Bretagne / Pays de la Loire) sur les niveaux de salaires, les conditions de travail, mais aussi les aspirations des professionnels du secteur, qu’ils travaillent en agence ou chez l’annonceur. L’enquête a été menée durant le mois de juin 2015 par la société Vousécoute (Nantes) auprès de 4000 professionnels du grand ouest, et a permis de collecter 300 réponses (57 % prestataires / 43 % annonceurs).

65 % des répondants ont connu au moins trois postes depuis leur début de carrière. Le Turn over n’est donc pas une légende, surtout dans les fonctions liées à la clientèle : une majorité des communicants en poste sur ces métiers déclarent avoir moins de 5 ans d’ancienneté. Quant à ceux qui ont plus de 10 ans de maison, ils sont quasi introuvables. Si l’on regarde d’une manière globale l’ancienneté sur leur poste actuel, près de 80 % des répondants déclarent une présence de moins de 10 ans dans leur structure.

Combien de structures différentes avez-vous connues ?

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Les gens de la com ont donc la bougeotte. Ils sont une majorité à déclarer vouloir changer de poste dans les 2 ans. Et ce sont plutôt les femmes qui sont partantes (39 % contre 29 % chez les hommes). Parmi les raisons évoquées pour un éventuel départ, le niveau de salaire n’arrive qu’en troisiéme position, derrière l’intéret du poste et la perspective d’évolution. Au-delà de ce mouvement quelque peu perpétuel, on note une volonté pour certains de quitter le secteur professionnel : « Je ne souhaite pas exercer ce métier encore 10 ans : encore faut-il trouver le temps de réfléchir à une reconversion. » ; « J’aimerais mettre à disposition mes compétences de communication dans un autre secteur d’activté ».

Les anciens au placard ?
Des motivations liées à une certaine lassitude ou encore à la mise à l’écart des « seniors ». Les métiers de la com seraient-ils résérvés aux plus jeunes ? « A 56 ans, j’espère pouvoir transmettre l’expérience et le savoir. L’entreprise de toutes façons écarte progressivement les plus de 50 ans des postes stratégiques » : « Il est difficile de trouver un nouvel emploi quand on avance en âge et que l’on coûte plus cher. Sans parler du peu d’opportunité lorsque l’on n’est pas mobile géographiquement. »

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