rouge
orange
marron
vert
bleu
Accueil / Digital / Nantes, Rennes, Brest et… New York
Digital decoration decoration

Nantes, Rennes, Brest et… New York

decoration

BrestTech-profil-400x400Après Rennes et Nantes, Brest, avec les renforts de Morlaix, Quimper et Lannion, a été labellisée à son tour « French Tech ». L’annonce officielle faite depuis New York par la Secrétaire d’Etat Axelle Lemaire a été accompagnée par des nouvelles plus inattendues, notamment la décision de donner à Angers le titre d’« écosystème d’excellence » pour les objets connectés, ou encore de « Design Tech » pour Saint-Etienne… En tout, ce sont aujourd’hui 17 territoires qui évoluent sous la bannière « French Tech » ou apparentés (Design Tech, Culture Tech…). Dans le lot, on trouve même la pas vraiment « french » New York, et l’on se demande si ce n’est pas un peu l’embouteillage sur l’autoroute de la labellisation numérique. Rappelons que le sceau « French Tech » appliqué sur un territoire ne donne en aucun cas droit à des investissements massifs : Le Fonds French Tech Accélération (doté de 200 millions d’euros sur 5 ans), qui a pour objectif de favoriser l’essor d’ « accélérateurs de startups », nécessite un ticket d’entrée d’environ 1M€. Inutile de préciser que peu de projets pourront rentrer dans le dispositif. Autre paramêtre à prendre en compte : seulement 4 à 6 investissements seront réalisés par an, ce qui porte le nombre de projets financés sur les 4 prochaines années à une vingtaine au total. Aujourd’hui, seuls les Lyonnais d’Axeleo (regroupement de 40 entrepreneurs) ont bénéficié de fonds de la French Tech. A l’ouest, les accélérateurs privés capables de mettre 1 M€ sur la table ne se bousculent pas (encore) au portillon. Avis aux amateurs…

Tous les articles