« Le marketing qui ne sera pas associé à la technologie est condamné »
« L’agence a fait le choix de s’entourer de filiales spécialisées toutes dans la conception / production. The Links gardant un rôle de conseil et de mise en musique (mise en synergie) des différentes expertises.Cela nous permet d’innover dans l’ensemble de nos offres. Nous venons notamment de mettre sur pieds, en collaboration avec Moswo et Emotic, une offre dédiée au « commerce connecté », qui allie les trois expertises marketing / design / expérience utilisateur. Si les annonceurs veulent émerger sur un marché très tendu, ils n’ont aujourd’hui plus le choix. Il faut s’adapter au consommateur, partout connecté, omnicanal. C’est lui qui a le pouvoir et qui a inversé les rôles. Et nous nous sommes appliqués ce principe à nous-mêmes pour être crédibles dans l’accompagnement des marques auxquelles on prône la transformation digitale. Aussi les marketeurs doivent réinventer leur métier : évoluer en binome avec un ingénieur par exemple, aller voir comment fonctionnent les start-up, les incuber pour qu’elles « infusent » dans une organisation. Aujourd’hui, les agences régionales sont challengées par les structures qui savent produire, à l’image de l’évolution des agences web qui ne faisaient que de la production de sites et qui sont aujourd’hui des agences conseil à part entière. SI les start-up arrivent à mettre en avant une dimension « conseil », elles peuvent concurrencer les agences sur des pans entiers de leur activité. Et l’enjeu de la data est essentiel. Les structures qui vont intégrer l’expertise « analyse et exploitation de données » dans leurs offres vont sans doute faire la différence. Et si ce ne sont pas les agences qui le proposent, des acteurs de l’informatique pourront se positionner ».